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«1312 raisons d’abolir la police»: bye bye la police!

Source : Le Devoir

La diffusion, le 7 janvier dernier, des vidéos de l’interpellation fatale à Memphis de Tyre Nichols, un Afro-Américain de 29 ans, n’a pas seulement semé toute une commotion. Elle a aussi remis à l’avant-plan les violences policières, et ce, près de trois ans après la mort de , étouffé pendant neuf minutes sous le genou du policier Derek Chauvin. Autant d’événements ultramédiatisés qui s’ajoutent à une série de bavures plus discrètes, mais faisant régulièrement resurgir la question de plus en plus récurrente de l’abolition pure et simple de la police aux , mais aussi ailleurs en Occident.

Cette question d’en finir avec les forces de l’ordre, l’ouvrage collectif 1312 raisons d’abolir la police la prend à bras-le-corps en s’interrogeant, entre autres, sur le véritable rôle de l’institution qui souffre aujourd’hui de nombreux maux. Dirigé par la militante française Gwenola Ricordeau, professeure de criminologie à l’Université d’État de Californie à Chico, l’ brosse un portrait du mouvement pour l’abolition de la police, une « position politique » qui prend davantage de visibilité dans le débat public depuis le mouvement Black Lives Matter, ne se cantonnant plus aux marges des théories de gauche jugées extrêmes.

Gwenola Ricordeau ne se gêne d’ailleurs pas pour exprimer son aversion de la police. Les chiffres « 1312 » du titre correspondent à la traduction numérique de l’acronyme ACAB — All Cops Are Bastards (« tous les flics sont des bâtards ») —, slogan de la rue contestataire qui connaît en ce moment une grande popularité. « Dans une société capitaliste, raciste et

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