Paru en premier sur (source): journal La Presse
(Paris) L’autrice Brigitte Giraud a remporté jeudi le Prix Goncourt avec Vivre vite, aux éditions Flammarion, un retour sur l’engrenage d’évènements improbables ayant mené à la mort de son mari.
Publié à 8h31 Mis à jour à 8h32 ✓ Lien copié Hugues HONORÉ Agence France-Presse
La Française est la première autrice à recevoir le plus prestigieux des prix littéraires francophones depuis « Chanson douce » de Leïla Slimani en 2016, et la 13e femme récompensée depuis la création du Goncourt il y a 120 ans.
Elle l’a emporté au 14e tour d’un scrutin très serré face à Giuliano da Empoli, grâce à la voix du président Didier Decoin qui compte double, et succède ainsi au Sénégalais Mohamed Mbougar Sarr. L’Académie Goncourt a fait le choix d’une autrice peu connue du grand public et pas habituée aux gros chiffres de vente, poursuivant ainsi un certain renouveau.
Lyonnaise, native d’Algérie, Brigitte Giraud a écrit une dizaine de livres, romans, essais ou nouvelles.
Elle a obtenu le Goncourt de la nouvelle 2007 pour le recueil L’amour est très surestimé. En 2019, elle a été finaliste du prix Médicis pour Jour de courage.
En choisissant Vivre Vite, les jurés Goncourt élisent un récit sobre et sensible, qui a été tout de suite bien accueilli par la critique.
L’autrice s’inspire du drame de sa vie, le 22 juin 1999 à Lyon, lorsque son mari Claude démarre trop vite à un feu, avec une moto trop puissante qui n’est pas la sienne, et tombe. Il ne s’en relèvera pas.
Longtemps favori, Giuliano da Empoli, 49 ans, qui a