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«16», Greg Buchanan

Le Devoir Lire

Sombre. C’est le premier mot qui vient à l’esprit pour décrire l’étrange objet littéraire qu’est 16… On découvre, près d’une station balnéaire plus tellement à la mode, les carcasses seize chevaux, mutilées, dans un ordre très précis. Le chargé de l’affaire se voit rejoint par une vétérinaire, et ils mettront tous deux plus d’un mois, au péril de leur vie, à comprendre le drame affreux qui s’est passé là. Des personnages complexes, dérangeants — dérangés même ! —, merveilleusement rendus par une écriture puissante. Il est ici question de manque d’amour et de vengeance, de maladie du charbon (anthrax) et d’expérimentations coupables, le tout dans un style étonnant, même si on étouffe parfois à lire ce premier roman traduit de main de maître. Une sorte d’ovni un peu dur pour le moral… mais très certainement un écrivain de grand talent

16

★★ 1/2

Greg Buchanan, ​traduit de l’anglais par Elsa Maggion, -Noir, , 2022, 482 pages

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