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«Corsage»: le poids de la beauté

Source : Le Devoir

Fascinée depuis l’adolescence par Élisabeth de Wittelsbach, dite Sissi, impératrice d’, Vicky Krieps, éblouissante actrice luxembourgeoise découverte aux côtés de Daniel Day-Lewis dans Phantom Thread (2017), de Paul Thomas Anderson, a suggéré à la cinéaste autrichienne Marie Kreutzer, avec qui elle avait tourné We Used to Be Cool (2016), d’en tirer un film.

La réalisatrice s’est alors plongée dans de longues recherches sur celle qui a été immortalisée dans une série de films fleur bleue, d’Ernst Marischka, dans les années 1950, sous les traits gracieux de Romy Schneider, qui a repris le rôle dans Ludwig. Le crépuscule des dieux (1973), drame biographique de Visconti consacré à Louis II de Bavière, cousin bien-aimé de Sissi. Qu’allait-elle raconter de plus sur cette figure historique qui en a en inspiré tant d’autres avant elle ?

En 2004, Arielle Dombasle lui prêtait sa silhouette gracile dans Sissi, l’impératrice rebelle, modeste téléfilm de Jean-Daniel Verhaeghe, qui racontait ses derniers jours avant d’être assassinée, à 60 ans, par un anarchiste italien. Récemment, deux séries allemandes à grand déploiement ont revisité le destin de la petite duchesse bavaroise, Sissi (Tou.tv) et L’impératrice (Netflix), où l’on mettait à l’avant-plan la sensualité et la non-conformité du personnage.

S’inspirant librement de la véritable histoire de Sissi, Marie Kreutzer s’est livrée à une interprétation très personnelle de l’impératrice qui n’en avait que faire de la monarchie, réduite à jouer les jolies potiches auprès de son mari, l’empereur François-Joseph (Florian Teichtmeister). Alors qu’elle s’apprête à fêter ses 40 ans, le 24 décembre 1878, Sissi n’a qu’une idée

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