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Dominique Demers dévoile ses secrets d’écriture

Source : Le Devoir

Pour un lecteur québécois né à la fin des années 1980 — l’autrice de ces lignes en est —, fait souvent figure de fée marraine. Elle était là, avec sa Valentine Picotée (1993), pour les premiers jours de classe et les premiers émois amoureux. Là, aussi, pour freiner les envies de se fondre dans la masse, célébrer les différences et l’imagination avec sa Mademoiselle (1994-2018). Puis, à l’adolescence, sa Marie-Lune (1992-2006) a accompagné les premières peines d’amour, les premiers deuils, la cruauté des premiers choix, et sa Maïna (1997), nourri la soif de connaissances, l’envie pressante de découvrir le monde et son histoire.

Pour celle qui se décrit comme « une grand-maman littéraire », l’écriture est un exutoire ; une façon de voyager dans des lieux interdits, de vivre une multitude de vies, d’explorer toute la palette des émotions et des expériences. En 2020, lorsque le gouvernement a ordonné le premier confinement pour restreindre les dommages causés par la COVID-19 — mettant en jachère l’inspiration de plusieurs artistes de la province —, c’est encore dans la fiction que l’écrivaine a trouvé le moyen d’échapper à ses murs, de déjouer l’abattement, de tricher avec la vie ; un cadeau du ciel, dont elle rêve de voir plus de gens profiter.

« Trop d’humains boudent le plaisir d’écrire parce qu’une foule de mythes les en éloignent. Je suis convaincue qu’écrire rend heureux et constitue une activité infiniment plus accessible qu’on le dit. C’est ce qui m’amène à proposer ce livre », écrit-elle en introduction d’Écrire pour

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