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Avouer qu’on a vécu

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Le Québec se chamaillait encore avec la deuxième vague pandémique quand une autre vague, d’une tout autre nature, a déferlé sur la province. Paru en novembre 2020, Là où je me terre, premier roman de , nous invitait au vibrant récit d’une famille chilienne qui, fuyant le régime de Pinochet, a trouvé refuge au Québec.

Dans la foulée, ce premier titre a révélé une femme charismatique, dont la parole affirmée et inspirante cherche à établir des ponts entre les êtres. Après le succès phénoménal de Là où je me terre, notamment lauréat du littéraire des collégiens et finaliste au Prix des libraires, l’autrice nous invite en , avec Ce qui est tu.

Pour l’occasion, Le Devoir l’a rencontrée chez elle, dans ce salon attenant à la cuisine, figé dans la généreuse lumière de février. Bientôt, les enfants seraient de retour, tourbillonnant dans cette cuisine endormie, ébrouant les jeux dûment rangés et menaçant les colonnes de cahiers scolaires qui tiennent la pose sur le bureau. Mais pour l’instant, l’appartement repose dans une sérénité, où la parole libre de la professeure de sociologie baigne dans la lumière.

Cahiers de retour au pays natal

Arrivée au Québec à l’âge de sept ans, elle raconte avoir retrouvé, à travers son garçon, la petite fille qu’elle était alors : « J’ai commencé à écrire ça en même temps que Là où je me terre, en ne sachant pas ce que j’allais en faire. Finalement, je me suis aperçu que mon fils allait avoir 7 ans et que je me voyais

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