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«Terminus Malaussène»: Le chant du cygne de Malaussène

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En 1992, dans son fameux Comme un roman, offrait la liberté à son lectorat, lui octroyant dix droits imprescriptibles. Or, six ans se sont écoulés depuis la parution d’Ils m’ont menti, premier tome de l’ultime volet de la série — Le cas Malaussène —, six ans au cours desquels Pennac a, ironiquement, gardé son lectorat en otage. Heureusement, ces jours-ci paraît le second tome, qui clôt pour de bon la célèbre saga : Terminus .

Évidemment, le premier tome s’était terminé en plein coeur d’un soubresaut narratif, nous laissant, six ans durant, le coeur battant et le cuir chevelu irrité. Les plus jeunes de la tribu Malaussène y avaient enlevé Georges Lapietà, un puissant homme d’affaires et ancien ministre à la langue déliée. Un rapt théâtral, en réalité, où l’otage était consentant, qui devait nourrir une performance artistique. Or, quelques malfaiteurs, authentiques ceux-là, ont trouvé l’idée bonne — et monnayable —, et ont à leur tour enlevé Lapietà. La rançon exigée au gouvernement français est astronomique et, à défaut de l’honorer, les kidnappeurs feront couler des informations qui traîneront dans la boue plusieurs des figures les plus en vue de la contemporaine. À cette trame principale se tressent de très nombreuses histoires secondaires, brillamment interreliées.

Pennac tisse une toile complexe, quoique limpide, aux nombreuses ramifications qui convergent vers la chute finale, spectaculaire et inattendue. Comme toujours, l’écrivain emprunte aux codes du , nous gardant en haleine par une multiplication de revirements imprévisibles, déployés dans une mise en

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