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«Atlantique Nord» : les multiples facettes de l’océan

Source : Le Devoir

Dans la courte biographie qui accompagne Atlantique Nord, on peut lire que l’ est aussi une artiste visuelle, qui utilise le médium photographique pour « explorer l’éphémère et les lieux qu’on traverse. » Ce don pour saisir l’instant présent, pour capter l’influence des paysages sur l’identité, et leur reflet dans les tempêtes intérieures, se retrouve dans chaque chapitre de ce premier roman qui crée, avec des morceaux épars d’existence, une trame à l’image de la mer, tumultueuse et apaisante.

En des lieux divers situés le long des côtes de l’océan Atlantique — , l’Écosse, l’ et la Bretagne —, Romane Bladou esquisse les univers de quatre personnages, photographiés dans un moment de fuite, dans un départ d’eux-mêmes et de leurs racines vers un recommencement ou un renouveau qui les ramèneront tous, d’une façon ou d’une autre, à la source.

Il y a d’abord Camille, qui, pour échapper à la lassitude et la vacuité de son quotidien, se retrouve sur la péninsule de Bonavista, à Terre-Neuve, taraudée par les mêmes démons, qu’elle tente d’étouffer sous la clameur des vagues. L’autrice se tourne ensuite vers les pluies diluviennes de l’hiver écossais, sur l’île de Mull, où un petit garçon, William, fait de la plage et des marées son terrain de jeu, et y puise les outils pour redonner le sourire à sa maman, dont le couple s’étiole.

Puis, , chercheur en biologie marine, se rend en Islande pour entreprendre des recherches sur le lompe, mais surtout pour trouver des indices sur

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