Image

«L’air d’aller»: la fureur de vivre

Source : Le Devoir

Première série dramatique de Télé- depuis l’excellente M’entends-tu ?, de Florence Longpré, L’air d’aller marque la première incursion en fiction télé d’Urbania et du romancier et poète Jean-Christophe Réhel. Atteint de fibrose kystique, l’auteur de Ce qu’on respire sur Tatouine (Del Busso, 2018) a puisé dans sa propre expérience de la maladie pour créer le quatuor tricoté serré que l’on suivra au cours des 10 épisodes réalisés par Sarah Pellerin (Les cavaliers).

« Il y a une couple de pneumologues qui vont être fâchés contre moi », dit Jean-, rencontré lors d’un point de presse ayant suivi la présentation des trois premiers épisodes au cinéma Moderne. « On voulait casser ça dès le premier épisode ; ça existe, des couples, des groupes, des amis de fibrose kystique, mais ce n’est pas recommandé. La perspective de fréquenter des gens atteints de fibrose kystique, c’est pour moi impossible, parce que j’aurais peur du partage de bactéries. J’ai mis un peu de ma vie dans chaque personnage, mais Jimmy, qui est hypocondriaque, c’est celui qui me ressemble le plus. »

Katrine (Catherine Saint-Laurent), Gabriel (Antoine Olivier Pilon), Jimmy (Joakim Robillard) et Cindy (Noémie Leduc-Vaudry) sont des amis inséparables âgés de 25 à 30 ans. Atteints de fibrose kystique à différents degrés, ils partagent, outre des « poumons de marde », un appétit vorace pour la vie et un amour pour les , Le seigneur des anneaux et Le magicien d’Oz. D’ailleurs, toute ressemblance entre les amis de Katrine et la bande de Dorothy n’est pas du tout fortuite…

« C’est une bande

[...] continuer la lecture sur Le Devoir.

Palmarès des livres au Québec

Laissez un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *