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Bret Easton Ellis, affaire non classée

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Treize ans après Suite(s) impériale(s) (, 2010), l’Américain Bret Easton Ellis effectue un retour fascinant et inespéré au roman avec Les éclats, un roman sombre et paranoïaque qui met en scène une certaine dorée du des années 1980.

Une grosse balle de fils où se mêlent en mode mineur le réel et la fiction, dans lequel l’auteur d’American Psycho ressuscite de façon moins compacte l’univers de son tout premier livre, Moins que zéro (Christian Bourgois, 1986). Un roman paru alors qu’il n’avait que 21 ans et qui épinglait la jeunesse dorée de Los Angeles — dont il est issu — sur fond de sexe, de drogue et d’alcool, d’engourdissement et de décadence morale.

Le livre a toujours été à propos d’une obsession

 

Le roman se déploie autour d’un petit groupe d’amis qui fréquentent Buckley, une très sélecte école secondaire privée de Los Angeles — l’une de « ces enclaves falsifiées du monde » où Bret Easton Ellis a lui-même fait ses études. Le narrateur est Bret Ellis, 57 ans, qui se souvient du jeune Bret de 17 ans et des tragiques événements qui se seraient déroulés au cours de l’automne 1981.

Un roman d’abord livré dans un balado de 27 épisodes diffusés à ses abonnés dès septembre 2020. Et une histoire que Bret Easton Ellis a tenté d’écrire à plusieurs reprises depuis 1982, portant le même titre depuis 40 ans. Une affaire non classée ?

« Chaque roman vient d’une impression d’affaire non classée, raconte au téléphone l’écrivain,

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