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«Un cimetière dans le coeur»: les bons et les méchants

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Bien sûr, il a l’habitude ne jamais se conformer tout à fait aux directives, mais est d’abord un flic efficace, on le sait ; même s’il a pris sa retraite il y a déjà une demi-éternité, il s’acharne toujours à dénouer des affaires compliquées. Malade, diminué physiquement, le « vieux » Rebus continue à mettre son nez là où il ne devrait pas. Et le voilà encore une fois au centre d’une enquête impliquant des flics ripoux et son vieil ennemi, le gangster Big Cafferty.

Cette fois-ci, toutefois, les choses sont légèrement différentes puisque le roman s’amorce alors que Rebus rêvasse en plein tribunal, assis au banc des accusés, en se remémorant tout ce qui s’est passé au cours des derniers jours…

Patate chaude

Tout commence pourtant par une « simple » scène de violence conjugale titillant la curiosité du Tout-Édimbourg parce qu’elle implique un . Faisant l’objet d’une enquête, l’agent invoque comme défense le climat de violence et de brutalité qui sévit dans son métier. En fait, il menace de dénoncer des pratiques courantes dans un certain commissariat tout comme les individus qui les encouragent. Du même souffle, il exige qu’on laisse tomber les accusations qui pèsent contre lui. Une mine d’or pour les médias, sociaux ou non. Et une vraie patate chaude pour la hiérarchie.

C’est l’inspectrice , la pupille de Rebus, qui est chargée de l’enquête, « assistée » de l’incollable , qui s’y intéresse aussi puisque la réputation de la police est en jeu et

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