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La littérature autochtone, plus qu’une saveur du mois

Source : Le Devoir

Lancée le week-end dernier au Salon du l’Abitibi-Témiscamingue (SLAT), la troisième édition d’En juin : je lis autochtone ! semble déjà avoir le vent dans les voiles selon les créateurs de l’événement, Daniel et Cassandre Sioui, propriétaires de la librairie et des éditions Hannenorak à .

« C’est la première année qu’on s’associe avec le SLAT, explique Daniel Sioui. Même si on n’était pas encore en juin, on trouvait que c’était une super bonne idée étant donné qu’il y avait une belle programmation autochtone. Je n’étais pas présent, mais en regardant les chiffres de ventes, je sais qu’il y a un grand engouement pour les littératures autochtones. »

De fait, outre le succès phénoménal du roman Kukum (Stanké, 2019), , toujours très populaireen librairie, rappelons la vague d’amour que suscite la poète (Uiesh. Quelque part, d’encrier, 2018), le des collégiens remporté en 2020 par Shuni (Mémoire d’encrier, 2019), , à qui l’on doit aussi Kuessipan (Mémoire d’encrier, 2013), magnifiquement porté à l’écran par Myriam Verreault en 2019.

« Si je compare les cinq dernières années avec l’époque où j’ai commencé ma carrière, il y a 20 ans, quand je m’intéressais moins à la culture autochtone, c’est exponentiel !, constate l’artiste , qui vit à Montréal. En Gaspésie, mes salles sont pleines ; cette année, j’ai présentéMononk Jules cinq soirs à , où je ne suis pas connu du tout, et la salle était pleine. Pour quelqu’un dont le visage n’est pas connu, j’étais marionnettiste à la base et

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