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L’automne est la dernière saison | Rêves déçus à Téhéran

Paru en premier sur (source): journal La Presse

Elles ont 28 ans et elles vivent à . , Shabaneh et ont toutes les trois un diplôme d’ingénieure, mais elles rêvent d’autre chose. D’une vie qui ne soit pas « ordinaire ». Elles cherchent le bonheur et se demandent s’il ne se trouverait pas ailleurs.

Mis à jour à 13h00

Rodja s’échine à remplir ses papiers pour émigrer en France, tandis que Leyla, seule dans son appartement, pleure le départ de son mari parti s’installer au . Shabaneh, elle, ne sait pas ce qu’elle veut, n’osant pas rompre avec l’homme qui veut l’épouser et qu’elle n’est pas sûre d’aimer.

« On n’est plus du même que nos mères mais on n’est pas encore de celui de nos filles, dit Rodja. On est écartelées. » Elles incarnent une génération prise dans un , à qui les possibilités offertes échouent à assouvir les ambitions ; malheureuses parce qu’elles sont incapables de prendre ce qu’elles considèrent comme des décisions impossibles entre « le mauvais, le pire et l’encore pire ».

Ce roman écrit en 2014 a eu un grand succès en . L’, qui est également scénariste et journaliste, ne cherche pas à critiquer la société, dont on sent pourtant, entre les lignes, le poids des obligations. Elle a laissé la parole de ces trois femmes se déverser librement pour exprimer, chacune à sa manière, des chagrins, des craintes et des désirs qui sont malgré tout fondamentalement universels. Et le portrait qu’elle peint nous donne un aperçu de cet Iran coincé entre tradition et Occident qui se révèle tout aussi captivant qu’un film d’Asghar Farhadi.

L’automne est la dernière saison

(traduit par )

Zulma

272 pages

7/10

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Dans cet article

Nasim Marashi (traduit par Christophe Balaÿ) L’automne est la dernière saison



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