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Faut-il relire… Georges Simenon?

Source : Le Devoir

Certains auteurs semblent immortels, d’autres sombrent dans l’oubli. Après un temps, qu’en reste-t-il ? Dans sa série mensuelle Faut-il relire… ?, Le revisite un de ces écrivains avec l’aide d’admirateurs et d’observateurs attentifs. Aujourd’hui, place à la brume et à la pluie qui imprègnent l’oeuvre d’un auteur célèbre en son temps, toujours apprécié à notre époque : Georges Simenon (1903-1989). Car non seulement il a su créer des ambiances uniques, radiographier l’âme humaine, il a aussi façonné une figure emblématique de la littérature du XXe siècle, le commissaire Maigret. Tout a fait, et continue de faire, sa fortune.

Federico Fellini et Michelangelo Antonioni doivent une fière chandelle à Georges Simenon. En 1960, l’écrivain belge, déjà auréolé par des décennies de triomphes, présidait le jury du Festival de Cannes. Sa figure reconnaissable entre toutes — il ne partait jamais sans son chapeau et sa pipe, en symbiose avec Maigret — s’imposait sur la Croisette, et l’homme a aussi imposé son autorité au sein d’un groupe peu porté au consensus. Après quelques chicanes épiques, l’auteur de Pietr-le-Letton (premier roman amorçant le cycle Maigret en 1931) a offert à Fellini la Palme d’or pour La Dolce Vita et le du jury à Antonioni pour L’Avventura. Les deux films furent accueillis dans la controverse, et sont repartis avec le sceau de la consécration.

Celui qui démarra sa carrière commejournaliste de faits divers à l’âge de 15 ans dans La Gazette de Liège, la ville où il est

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