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Archives | Yves Thériault, l’écrivain autodidacte

 

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Il y a 40 ans, le 20 octobre 1983, le perdait l’un de ses plus prolifiques écrivains. Surtout connu pour son roman Agaguk, qui a été traduit en 10 langues, Yves Thériault a publié plus d’une quarantaine d’ouvrages. Nos archives rappellent que le romancier était passionné par la nature et par les mots pour la décrire.

Yves Thériault grandit dans les années 1930 dans le quartier Notre-Dame-de-Grâce à . Il quitte le collège du -Saint-Louis en huitième année, à l’âge de 13 ans.

Avant d’embrasser sa vie d’écrivain, Yves Thériault exerce une multitude de métiers. Il est tour à tour trappeur, vendeur de tracteurs, de fromages, pilote de brousse, boxeur, animateur de radio et scripteur pour l’ONF et Radio-.

Il écrit dans les années 1940, une grande quantité de romans à dix sous en empruntant plusieurs pseudonymes.

C’est en 1944 qu’il publie son premier ouvrage, le recueil Contes pour un homme seul. Son premier roman, La fille laide, sera publié en 1950. toute sa brillante carrière, l’écrivain se tient loin des cercles littéraires et intellectuels avec lesquels il ne se trouve pas d’affinités.

Écrire est pour lui davantage un acte sensuel.

Écrire est une joie du corps et une joie des sens.

Une citation de Yves Thériault, 1981

Au lendemain du décès d’Yves Thériault, le 21 octobre 1983, Le point rediffuse une entrevue de Denise Bombardier avec l’écrivain. L’animatrice l’avait reçu à son émission Noir sur blanc le 9 décembre 1981. Il est question de cette sensualité dans l’écriture et de cette aversion des milieux universitaires.

7:13

À la suite du décès de l’écrivain Yves Thériault, rediffusion d’une entrevue de Denise Bombardier à l’émission «Noir sur blanc» avec l’écrivain et entrevue avec l’écrivain et éditeur Victor-Lévy Beaulieu.

À la suite de cette entrevue, Denise Bombardier s’entretient avec l’écrivain et éditeur Victor-Lévy Beaulieu, qui parle de l’importance d’Yves Thériault pour la littérature québécoise.

Victor-Lévy Beaulieu estime qu’Yves Thériault lui a ouvert la voie.

Je pense qu’aujourd’hui, si la littérature québécoise est possible, c’est pour une bonne part grâce au travail de géant qu’a accompli Thériault aussi bien sur le plan de l’écriture que sur celui de la pratique même de la littérature québécoise.

Une citation de Victor-Lévy Beaulieu, Le point, 1983

Au cours de sa carrière d’auteur, Yves Thériault écrit une quarantaine de romans, donc le célèbre Agaguk, publié pour la première fois en 1958. L’intrigue policière, qui se déroule chez les Inuit, est traduite en plusieurs langues et se vend à plus de 300 000 exemplaires. L’histoire est portée au grand écran en 1992.

Yves Thériault reçoit le Athanase-David en 1979 pour l’ensemble de son œuvre, qui comprend les titres à succès Aaron (1954), Ashini (1960), Cul-de-sac (1961), Le ru d’Ikoué (1963), Antoine et sa montagne (1969), Tayaout, fils d’Agaguk (1969), Le dernier havre (1970).

L’écriture d’Yves Thériault est intrinsèquement liée à la nature. Une valeur que l’auteur chérit par-dessus tout. Le d’Yves Thériault avait des origines innues qui l’ont grandement influencé.

14:42

Le journaliste Gérard Pelletier mène une entrevue avec Yves Thériault au sujet de l’importance de la nature dans son écriture.

À l’émission À livre ouvert diffusée le 18 juillet 1964, le journaliste Gérard

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