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Les neuf vies de Gérald Godin

Source : Le Devoir

Narrer la vie de Gérald Godin (1938-1994), ce n’est pas raconter une seule, mais plusieurs existences, et ce, malgré une mort précoce, à seulement 55 ans. Godin le politicien, Godin le poète, Godin le professeur à l’UQAM ou Godin le journaliste, l’homme fut tout à la fois et bien plus encore si l’on en croit la première biographie consacrée au Trifluvien et signée par l’historien Jonathan Livernois.

Le professeur d’histoire littéraire et intellectuelle à l’Université Laval, qui a bénéficié d’un libre accès aux archives familiales, brosse ici le portrait d’un personnage surprenant et résolument moderne. Ce n’est pas un hasard si la députée Ruba Ghazal signe la préface ; tous les deux ont représenté les électeurs de Mercier dans le Plateau -Royal. Cette dernièrerappelle d’ailleurs la proximité de Godin avec les communautés culturelles, sa façon qu’il avait d’entrer en contact avec elles, même s’il ne s’agissait pas d’un électorat acquis à la cause souverainiste.

Mais le livre fourmille aussi de détails moins connus sur la vie de Godin, comme sa passion pour la peinture qu’il a pratiquée plus jeune avec un certain talent, puisqu’il gagne à 19 ans le premier en peinture du Séminaire.

Au-delà des anecdotes, l’historien revient sur le grand sens politique de Godin, loin de l’image du « poète égaré » qu’on lui colle sur le front très tôt et dont il entretiendra lui-même le mythe. Il reste que le « provincial monté en ville » — connu pour sa promotion d’un nationalisme québécois contemporain, décomplexé et humaniste — rentre dans l’arène

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