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Ce qui disparaît

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On prétend que les Islandais n’auraient que deux sujets de conversation : les arbres et les baleines. Deux choses devenues rares sur cette île de l’Atlantique , posée entre le Groenland et la .

Auður Ava Ólafsdóttir s’esclaffe lorsqu’on lui en parle. « C’est du mensonge, je pense », dit-elle, en français s’il vous plaît, un sourire dans la voix.

Même si on trouve des baleines dans presque tous ses romans, comme dans La vérité sur la lumière (Zulma, 2021), dans lequel des sages-femmes aidaient des baleines échouées. Et qu’Éden, son 8e roman depuis Le rouge vif de la rhubarbe en 1998 — dans sa version originale —, nous parle beaucoup d’arbres et de reboisement.

« C’est mon animal préféré », ajoute l’ de Rosa Candida (Zulma, 2010, Prix des libraires du Québec), jointe chez elle à Reykjavik, en , qui dit avoir collaboré à l’écriture des chansons du groupe de danse contemporaine et de musique pop électronique islandais Milkywhale — jeu de mots entre « baleine » et « Voie lactée ».

Éden nous raconte sur fond d’écoanxiété l’histoire d’Alba, une professeure de linguistique à l’Université de Reykjavik, spécialiste des langues en voie de disparition, peut-être trop consciente de son empreinte carbone, qui acquiert une petite maison d’été mal en point avec ses 22 hectares de terres peu hospitalières. À quelques heures de route de la capitale islandaise.

Un terrain de roche, de lave solidifiée et de sable, « une tourbière battue par les vents » qu’elle entreprendra courageusement de reboiser avec entre autres plusieurs centaines de bouleaux. Pour gérer sa culpabilité autant

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