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«The Persian Version»: le droit de vivre sa vérité

Source : Le Devoir

Dans la première scène The Persian Version, troisième long métrage de la réalisatrice irano-américaine , une jeune femme vêtue d’un niqab et d’un maillot de bain traverse, pressée, la ville de pour se rendre à une fête costumée. Sur les trottoirs ou dans le métro, elle avance, indifférente aux regards interrogatifs ou haineux que lui jettent les passants.

Cette dualité est au coeur de la vie de ( ), l’héroïne du film, dont l’histoire est librement inspirée du parcours de la cinéaste. Constamment déchirée entre la culture de ses parents et celle de son pays natal, elle tente de tracer sa voie et de vivre sa vérité, en dépit des pressions, des jugements et des colères qu’elle provoque sur son passage.

Aux yeux de ses parents et de ses huit frères, Leila multiplie les déshonneurs. Récemment séparée de sa conjointe, Elena (Mia Foo), la jeune femme se retrouve enceinte par accident après une aventure d’un soir avec (), un acteur qui insiste pour s’impliquer auprès du bébé.

Avec ce film doté de personnages attachants, mais qui fait parfois dans la mièvrerie et la caricature, Maryam Keshavarz a remporté pour la deuxième fois le du public du Festival de film de Sundance — son premier long métrage, la romance queer Circumstances, l’avait obtenu en 2011, en plus de lui valoir un bannissement de la part des autorités iraniennes.

Dans la première partie, orientée autour des déboires de Leila, la cinéaste ne

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