Ceux qui connaissent le héros fétiche de Jo Nesbø savent à quel point Harry Hole possède ce don particulier de se sortir des pires situations. On l’a souvent laissé pour mort, troué de balles, poignardé, tabassé, torturé, drogué à tout ce qu’il est possible de penser… même plongeant en auto dans une cascade gelée. Envers et contre tout, Harry s’en sort toujours, et le voici déjà dans sa treizième aventure échevelée.
Cette fois-ci toutefois, il ne parvient qu’à la toute dernière seconde à s’extirper d’une sorte de trou noir d’allure plutôt « définitive ». Imbibé de désespoir et de Jim Beam dans un motel minable de Los Angeles où il a décidé de se noyer une fois pour toutes dans l’alcool, Harry est « sauvé » in extremis par une femme improbable : une vieille actrice déchue endettée jusqu’au cou. L’ex-agent de la Kripos reprend connaissance d’un bloc quand cette Lucille est kidnappée devant lui par un cartel et qu’il comprend que la seule façon de la sauver… est de retourner en Norvège.
L’affaire qui l’attend n’est pas évidente. Les anciens collègues de Harry piochent sur les meurtres sordides de deux jeunes femmes ; les quelques très rares indices laissés par le tueur en série semblent désigner un magnat de l’immobilier. Or, c’est précisément pour faire la preuve de l’innocence de ce milliardaire que Hole est revenu à Oslo au prix fort… question d’annuler la dette de Lucille. Harry n’a que dix jours pour trouver le vrai coupable avant que les gangsters n’exécutent leur otage. Dès
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