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Un nouveau festival pour les amateurs de polars

Paru en premier sur (source): journal La Presse

Si Reykjavik, Toronto ou Lyon peuvent avoir leur festival de romans policiers, pourquoi pas  ? C’est ce que se sont dit les organisateurs de Montréal Mystère, tout premier évènement du genre dans la métropole qui se tiendra les 24 et 25 mai à la Grande Bibliothèque.


Publié à 1h35

Mis à jour à 6h20

Une idée née… en Islande

Montréal Mystère, c’est le pari un peu fou lancé par Jacinthe Paillé et Dustin Harris. Ces grands lecteurs de polars – qui n’avaient aucune expérience préalable dans la création d’évènements du genre – se sont rencontrés en novembre 2022 au festival de romans noirs de Reykjavik, Iceland Noir (fondé en 2013 par les auteurs islandais Ragnar Jónasson et Yrsa Sigurðardóttir).

« Quand je me suis enfin décidée à aller à Iceland Noir, j’ai vraiment eu l’impression de trouver ma communauté : des gens qui adorent le , de partout dans le . Ça a grossi, évidemment, depuis les débuts, mais ça reste quand même assez intime et les auteurs sont faciles d’approche », dit Jacinthe Paillé, enseignante à Montréal.

Avec Dustin Harris, qui, lui, est gestionnaire de programme en technologie, l’idée de faire quelque chose de semblable dans la métropole a germé dans les mois qui ont suivi. Pendant un an, ils ont « appris sur le tas », approché des auteurs, trouvé des commanditaires puis finalement choisi un lieu qui accueillerait la vingtaine d’écrivains qui avaient accepté de participer au festival.

Des auteurs d’ici et d’ailleurs

« Notre but premier, c’était vraiment de rassembler des auteurs avec leurs fans pour créer de l’engouement envers la lecture et ce type de littérature, qui est tellement varié. Alors on a vraiment touché à tous ces genres dans notre éventail d’auteurs », explique Jacinthe Paillé.

La première qui a « embarqué » dans le projet, c’était Shari Lapena, une ontarienne qui écrit ce qu’on appelle des thrillers domestiques, traduite dans de nombreuses langues (dont le français) et que Jacinthe Paillé avait rencontrée à Iceland Noir. Elle participera entre autres à une discussion (en anglais), samedi soir, avec une autre autrice qui sera de l’évènement, l’Islandaise Lilja Sigurðardóttir. « On voulait avoir au moins un auteur islandais parce que c’est là que ça a commencé », souligne Jacinthe Paillé.

PHOTO OLI CROTEAU, ARCHIVES LE NOUVELLISTE

Le romancier trifluvien Guillaume Morrissette

Parmi les autres invités, on compte notamment des écrivains québécois comme Guillaume Morrissette, J. L. Blanchard, André Marois, Maureen Martineau, Isabelle Lafortune ou encore Catherine Lafrance, mais aussi des romanciers de Toronto, de la côte Ouest ou des États-Unis (de Robert Rotenberg à Amy Stuart en passant par Catherine McKenzie), qui participeront à des rencontres en anglais, puisque l’évènement se tient dans les deux langues.

Pour une deuxième édition ?

Selon Jacinthe Paillé, ce festival permettra entre autres de faire découvrir aux Montréalais des romanciers qui ne sont pas encore traduits en français et qui ne sont donc pas nécessairement connus au (leurs livres les plus récents seront en vente sur place l’évènement). Déterminée à renouveler l’expérience, la co-organisatrice de Montréal Mystère a déjà commencé à courtiser des auteurs pour l’an prochain, notamment en se déplaçant à différents évènements du genre pour les rencontrer, comme au Motive Crime & Mystery Festival qui aura lieu début juin à Toronto. « C’est sûr qu’un jour, on aimerait éventuellement avoir des invités comme Chrystine Brouillet et Louise Penny ! », souligne-t-elle.

Trois polars à découvrir avant le festival, selon Jacinthe Paillé
  • Le poids des années, de Guillaume Morrissette (Saint-Jean)  « C'est mon premier Guillaume Morrissette et j'ai trouvé ça très drôle. C'est vraiment intéressant de lire un polar québécois qui se passe dans une région du Québec, en Mauricie. »

    PHOTO FOURNIE PAR LA MAISON D’ÉDITION

    Le poids des années, de Guillaume Morrissette (Saint-Jean)
    « C’est mon premier Guillaume Morrissette et j’ai trouvé ça très drôle. C’est vraiment intéressant de lire un polar québécois qui se passe dans une région du Québec, en Mauricie. »

  • Froid comme l'enfer, Lilja Sigurðardóttir (Métailié)  « Ça se passe en Islande et même avant que j'y aille, j'étais fascinée par l'Islande et toute la Scandinavie. C'est vraiment bon, j'en ai lu plusieurs de sa série. »

    PHOTO FOURNIE PAR LA MAISON D’ÉDITION

    Froid comme l’enfer, Lilja Sigurðardóttir (Métailié)
    « Ça se passe en Islande et même avant que j’y aille, j’étais fascinée par l’Islande et toute la Scandinavie. C’est vraiment bon, j’en ai lu plusieurs de sa série. »

  • Devils at the Door, Tessa Wegert (Severn House)  « Elle vient du Québec, elle a un bac en communication de Concordia, mais elle habite maintenant au Connecticut. C'est le dernier de sa série avec une détective et ça se passe dans le nord de l'État de New York, pas loin des Mille Îles, en Ontario. J'en ai lu deux d'elle que j'ai adorés. »

    PHOTO FOURNIE PAR LA MAISON D’ÉDITION

    Devils at the Door, Tessa Wegert (Severn House)
    « Elle vient du Québec, elle a un bac en communication de Concordia, mais elle habite maintenant au Connecticut. C’est le dernier de sa série avec une détective et ça se passe dans le de l’État de New York, pas loin des Mille Îles, en Ontario. J’en ai lu deux d’elle que j’ai adorés. »



Consultez le site du festival pour tous les détails

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