Source : Le Devoir
Après une monotone journée de travail auprès d’étudiants en musique désabusés, Xavier (Bernard Campan) rentre chez lui, de mauvaise humeur, où l’attend une mauvaise surprise. En effet, son épouse, Sophie (Isabelle Carré), a invité les voisins du dessus à manger. Il faut dire que le grognon professeur entretient un vif ressentiment envers le couple — Adèle (Julia Faure) et Alban (Pablo Pauly) —, qui le tire régulièrement du sommeil au milieu de la nuit avec ses ébats bruyants.
Sophie, de son côté, a bon espoir que la flamme qui anime ses deux voisins gagnera le coeur de son mari, et ravivera quelque peu son désir, lui qui ne la touche plus depuis des années. Pendant que le gigot de sept heures cuit au four, le couple de quinquagénaires, usé par des années de vie commune, et celui des jeunes trentenaires tenteront de faire abstraction du malaise qui gronde, avant, finalement, de crever l’abcès. Devant les moeurs débridées de leurs invités, Xavier et Sophie seront poussés dans leurs derniers retranchements.
Reprise d’un long métrage espagnol de 2020, Sentimental, lui-même adapté par son auteur d’une pièce de Cesc Gay, Et plus si affinités est un film charmant, parfois drôle, souvent touchant, qui n’échappe toutefois pas à un certain nombre de clichés dans sa vision du couple et des différences intergénérationnelles.
Avec simplicité et un bonheur évident, l’oeuvre des cinéastes français Olivier Ducray et Wilfried Méance assume complètement son emprunt au théâtre de vaudeville, avec tout ce que cela comporte de blagues convenues
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