Image

«Faire que!», Alain Deneault veut changer le climat

Le Devoir Lire

Fonte des glaciers, multiplication des ouragans et des crues dévastatrices, canicules et incendies de forêt à répétition : les perturbations climatiques sont en cours. Une fenêtre ouverte sur ce qui peut-être nous attend demain : famines, guerres civiles, migrations, épidémies.

Partout, le climat est devenu hostile, imprévisible, en ébullition. Du jamais vu, des phénomènes inédits de de femmes et d’hommes, de l’inouï en cascade. Les politiciens détournent le regard, les scientifiques s’arrachent les cheveux face à l’inaction collective. Et nombreux, aujourd’hui, sont les citoyens que l’écoanxiété étouffe.

Que faire ? Faire que ! répond à sa manière le philosophe et essayiste Alain Deneault dans Faire que ! L’engagement politique à l’ère de l’inouï. Combattre la médiocratie, penser de manière collective, prendre la parole, essayer de faire quelque chose. Sortir de la sidération et transcender l’état de crise.

« Il s’agit tellement d’une question à la fois inévitable et grave que le mot “crise” est devenu faible, nous dit Alain Deneault en entrevue. On l’utilise pour toutes sortes de choses. Tout est en crise aujourd’hui. Mais le mot “crise” suppose qu’on puisse en sortir. » Or, nous dit l’essayiste, sans chercher à jouer les prophètes de malheur, il est peu probable que l’après nous réserve des lendemains qui chantent.

« À s’ajoute, poursuit-il, une perturbation grave par rapport à notre mode d’organisation, qui est le capitalisme, qu’on peut critiquer ou pas, mais il s’agit de voir qu’il est avantageux seulement pour une portion de l’humanité. » Une portion qui risque de se restreindre toujours davantage. Et une question qui concerne en particulier la

[...] continuer la lecture sur Le Devoir.

Palmarès des livres au Québec