Image

«Mlle Bottine»: chausser de grands souliers

Source : Le Devoir

Une adorable mouffette qui multiplie les bêtises. Une fillette intelligente, frondeuse et indépendante qui tient tête aux adultes pour préserver la beauté du monde. Un tonton misanthrope qui ouvre peu à peu son coeur au monde. Il y a près de 40 ans, Bach et Bottine faisait fondre le coeur des petits comme des grands, s’ancrant à jamais parmi les oeuvres phares du cinéma jeunesse d’ici.

Toucher à un classique est toujours risqué. C’est pourtant le défi que se sont lancé le scénariste et producteur Dominic James et le réalisateur Yan Lanouette Turgeon, en offrant une nouvelle adaptation du célèbre conte au public d’aujourd’hui.

Lorsqu’il a repris, en 2015, les rênes des productions La Fête, fondées par le créateur des Contes pour tous, Rock Demers, Dominic James a très rapidement vu le potentiel de ce film bonbon mettant en vedette une famille atypique. « Je trouvais que la prémisse du film — qui est notamment fondée sur la notion d’isolement — résonnait beaucoup avec l’époque actuelle, explique-t-il en entrevue au Devoir. On vit dans une société où on passe plus de temps sur nos téléphones qu’à connecter les uns avec les autres. Cette idée que quelqu’un puisse briser les murs de la prison que les adultes érigent autour d’eux pour réveiller l’enfant intérieur et leur réapprendre à se laisser aimer, je pense qu’elle peut toucher beaucoup de gens. »

Le scénariste a transposé cette nouvelle mouture dans l’univers de l’opéra où Philippe, un compositeur en manque d’inspiration, se voit contraint d’accueillir sa nièce Simone, une orpheline

[...] continuer la lecture sur Le Devoir.

Palmarès des livres au Québec