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«Moins! La décroissance est une philosophie»: Moins, c’est plus

 

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Il y a longtemps que la crise climatique se prépare et que nous savons qu’elle conduit droit à une catastrophe sans précédent à l’échelle humaine. Mais nous ne voulons pas remettre en question notre mode de vie.

Une position de plus en plus intenable qui nous forcera bientôt à envisager sérieusement d’autres avenues, plus lucides, forcément aussi plus « radicales ».

« Que faites-vous pour lutter contre le réchauffement climatique ? Vous avez acheté un sac de courses réutilisable pour réduire le nombre de sacs en plastique ? Vous avez une gourde avec vous pour ne pas avoir à acheter de boissons en bouteilles plastiques ? Ou bien encore, vous avez acheté une voiture électrique ? Soyons clairs : non seulement toutes ces bonnes intentions ne servent absolument à rien, mais elles sont néfastes. »

C’est la position du philosophe et économiste japonais Kōhai Saitō, professeur associé à l’Université de Tokyo, né en 1987, qui avait déjà exploré ces questions dans La nature contre le capital. L’écologie de Marx dans sa critique inachevée du capital (Syllepse, 2021).

Dans Moins ! La décroissance est une philosophie, influencé par les Français André Gorz et Serge Latouche qui ont été les précurseurs dans les années 1970 du débat sur la décroissance, il en appelle à un véritable changement de paradigme : une remise en cause du capitalisme et de la poursuite d’une croissance économique illimitée.

De nombreux penseurs en arrivent aujourd’hui à une même conclusion, tel le chercheur canadien d’origine tchèque Vaclav Smil (l’auteur préféré de Bill Gates) ou le philosophe et sociologue franco-brésilien Michael Löwy dans Étincelles écosocialistes (Éditions

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