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«J’emporterai le feu», Leïla Slimani

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Avec J’emporterai le , qui boucle la trilogie Le pays des autres, l’écrivaine -marocaine poursuit une chronique inspirée sa propre histoire familiale. Mettant cette fois en lumière la troisième génération de la famille Belhaj, elle nous raconte les années 1980-1990, vécues entre Rabat, et , nous plongeant dans l’enfance, l’adolescence et le début de l’âge adulte des sœurs Mia et Inès, leur existence privilégiée, leurs désirs brûlants de liberté et d’émancipation. Un roman qui souffre d’une narration un peu trop morcelée, mais qui est traversé d’un questionnement sur les racines (« Peut-on à la fois être d’ici et de là-bas ? »), et dont le point d’orgue est l’emprisonnement arbitraire du , banquier marocain déchu. Un véritable « personnage de roman » aux yeux de ses , qui trouve ici un magnifique tombeau. Face au déchirement identitaire et à l’exil, pour faire contrepoids aux racines et au passé, Leïla Slimani exhume sa part d’héritage : un feu qui brûle encore.

J’emporterai le feu. Le pays des autres, tome 3

★★★

Leïla Slimani, Gallimard, Paris, 2025, 432 pages

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