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«Chiens des Ozarks»: métaux lourds

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Le décor vient tout suite planter le cadre « métallique » du  : nous sommes dans un cimetière de voitures où s’entassent de vieilles carcasses écrabouillées attendant de partir au recyclage. Un dur, froid, qui sent la vieille huile à moteur, la saleté et le métal rouillé. Tout au milieu se dresse un bunker de béton où habitent une jeune fille et son grand-, le patron, un vétéran du Vietnam, Jeremiah. C’est un ex-alcoolo, un ancien sniper qui a la conscience aussi lourde que les tas de ferraille qui l’entourent.

Là, entre les voitures mortes, un drame terrible s’est déroulé il y a déjà près d’une vingtaine d’années. On le sait d’abord par les lettres qu’écrit , la jeune fille, à son père emprisonné à perpétuité pour meurtre. On sait aussi qu’il se nomme Jake et que deux familles sont dressées l’une contre l’autre depuis l’incident ; trois si l’on compte aussi celle du shérif qui a mené l’affaire devant les tribunaux. Mais ce n’est que le début : le bled perdu des Ozarks où se déroule ce drame de l’ordinaire croupit sous les secrets inavoués, et chaque nouveau chapitre nous en apprend un peu plus sur cette sanglante affaire.

Surtout quand apparaît le clan des Ledford, anciens fabricants de crystal meth devenus adeptes du Ku Klux Klan et du WAR (pour White Arkansas Resistance). Encore plus quand l’un de ces gars sympas enlève Jo pour l’échanger à des trafiquants mexicains contre de la drogue. Dernier détail : tout tourne autour d’un match de football américain

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