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L’ex-journaliste et écrivaine québécoise Agnès Gruda compte parmi les 12 auteurs retenus dans la première sélection du prix littéraire français Interallié, dévoilée jeudi, avec son premier roman, intitulé Ça finit quand, pour toujours?
Créé en 1930 par des journalistes, le prix Interallié compte parmi les récompenses littéraires les plus prestigieuses de France, aux côtés des Goncourt, Renaudot et Femina.
Après deux recueil de nouvelles, Onze petites trahisons (2010) et Mourir, mais pas trop (2016), Agnès Gruda propose, avec son premier roman, une fresque familiale qui s’étend sur sept décennies. Ce livre lancé au printemps dernier a déjà remporté en France le prix Stanislas, qui récompense le meilleur premier roman de la rentrée littéraire.
Le récit prend racine dans la rencontre de deux femmes à la maternité d’un hôpital à Varsovie, ville natale d’Agnès Gruda, pendant les années 1950. Il raconte l’exil de quatre familles juives polonaises sur trois continents après avoir fui l’antisémitisme et le régime communiste.
Contrairement à l’an dernier, où les autrices étaient minoritaires avec trois ouvrages en lice, la sélection 2025 du prix Interallié penche cette fois-ci en faveur des romancières, au nombre de sept contre cinq auteurs masculins.
Le roman d’Agnès Gruda se frotte notamment à Finistère d’Anne Berest, Une drôle de peine de Justine Lévy, La peau dure de Vanessa Schneider et L’amour moderne de Louis-Henri de La Rochefoucauld.
Les deuxième et troisième sélections seront annoncées le 15 octobre et le 5 novembre, avant le dévoilement du lauréat, le 12 novembre. En 2024, Thibault de Montaigu avait été couronné pour Cœur.
