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Intrigué et séduit par l’histoire et la musicalité du joual, Radjoul Mouhamadou consacre un essai qui célèbre les spécificités de la langue parlée dans la Belle Province. Dans Créoliser le québécois, l’intellectuel d’origine togolaise se nourrit des réflexions de Gaston Miron, de Monique Durand, de Jean Désy et de bien d’autres, et fait appel à son expérience de sociologue pour cerner les contours de cette « langue de compromis ».
Marie-Louise Arsenault discute également avec lui de l’insécurité linguistique québécoise et de son rapport à l’anglais et aux langues autochtones.
À lire : Créoliser le québécois : réflexions sur la langue, l’identité et le rapaillement, Radjoul Mouhamadou, Somme toute, 1er mars 2022
Résumé de la maison d’édition : Selon Radjoul Mouhamadou, le Québec n’a pas à rougir de sa parlure bâtarde, ni de ses barbarismes ni des coutures et des triturations qu’il inflige au français : bâtardes, toutes les langues le sont.
Le vernaculaire québécois est ce que le métier à tisser de l’histoire, les déperditions de la géographie, l’intensité des rencontres, la permanence des emprunts lexicaux et la démesure des paysages frémissants ont fait de la langue française en quatre siècles de présence en Amérique du Nord.