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Artiste d’exception, Robert Lalonde poursuit avec succès une double carrière d’acteur sensible et généreux et d’écrivain accompli. On le retrouve dans plusieurs créations marquantes – Les oranges sont vertes de Claude Gauvreau, Le syndrome de Cézanne de Normand Canac-Marquis, Les Feluettes de Michel-Marc Bouchard.
Il assura la direction artistique du Quat’Sous (1996-97) et du Théâtre d’Aujourd’hui (1987-88) et enseigne le théâtre et l’écriture dans plusieurs institutions. On l’a vu dans de nombreuses téléséries, de Quelle famille ! à Au secours de Béatrice, et dans les films Mémoires affectives, Alys en cinémascope, Elles étaient cinq, J’ai serré la main du diable, Émilie…
Il signe trois pièces, dont Monsieur Bovary, mise en scène par Lorraine Pintal, des adaptations, des traductions et plus d’une trentaine d’ouvrages littéraires (romans, nouvelles, poèmes), dont plusieurs primés et toujours salués par la critique. Plusieurs sont traduits en anglais et certains en italien. C’est le cœur qui meurt en dernier, finaliste Prix du gouverneur général 2014 a été produit au cinéma.
Comment s’est déroulée la création de ce livre ?
La reconstruction du paradis est en fait un carnet témoignant de ma survivance à l’incendie qui a détruit entièrement notre maison, il y a trois ans.
Il s’agissait pour moi de faire, jour après jour, la narration d’un deuil qui s’est métamorphosé en renaissance.
Au fil des semaines, il est apparu que la métamorphose allait beaucoup plus loin que le simple compte rendu d’un sinistre. Il s’agissait en réalité de la découverte de raisons de vivre jusque-là insoupçonnées.
Je me suis