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Publié à 8h00 ✓ Lien copié Nathalie Collard La PresseIl Il tombe pile avec l’actualité
Comme l’écrit Marc Levy en exergue, « toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant déjà existé… Oh, et puis merde ». En effet, Noa colle pas mal à la réalité géopolitique de l’heure. On renoue avec l’équipe de neuf hackers rencontrés la première fois dans C’est arrivé la nuit, en 2020, et retrouvés dans Le crépuscule des fauves, en 2021. Cette fois, un dictateur du nom de Loutchine (contraction de Loukachenko et Poutine) sévit en Biélorussie. Une journaliste veut s’infiltrer dans le pays. Les neuf pirates informatiques tentent de déjouer les plans du dictateur et de ses alliés. Le Brexit n’est qu’un des nombreux exemples où les attaques russes font vaciller la démocratie. À noter que Noa a été écrit avant l’invasion de l’Ukraine. Espionnage, oligarques russes, emprisonnement de dissidents, lanceurs d’alerte, liberté de la presse… Même si on peut lire Noa sans avoir lu les deux premiers tomes, pourquoi se priver ?
Les faits dont il s’inspire sont fascinants
Janice, le personnage principal de Noa, est directement inspirée de Carole Cadwalladr à qui est dédié le roman. Cette journaliste du Guardian – que Marc Levy trouvait tellement fascinante qu’il a sauté dans un avion pour aller luncher avec elle à Londres – est à l’origine du scandale Cambridge-Analytica. Dans une conférence TED, la journaliste britannique expose le rôle du milliardaire Arron Banks (Ayrton Cash dans