Source : Le Devoir
Si vous êtes friand du cinéma de Tim Burton (Beetlejuice) ou des romans de Stephen King (La peau sur les os) et que vous n’avez pas encore lu Michael McDowell (1950-1999), Blackwater, trépidante saga familiale en six tomes, est certainement la meilleure porte d’entrée dans son univers gothique teinté de fantastique et d’horreur. « Mais pourquoi avoir choisi Perdido ? Nous sommes au milieu de nulle part. C’est le bout du monde. Personne ne voyage jusqu’ici sauf pour m’acheter du bois », demande Oscar, fils de la terrible et puissante Mary Love Caskey, à la mystérieuse Elinor Dammert, soi-disant enseignante arrivée à Perdido, Alabama,avec la crue. Évoquant La petite sirène, d’Andersen, Miss Waters, de Wells, et Ondine, de Giraudoux, la demoiselle aux cheveux rouges étend bientôt ses tentacules dans cette petite bourgade où règnent les femmes. D’une écriture élégante,Blackwater séduit tant par ses descriptions vivantes et ses dialogues piquants que par ses personnages pittoresques. À suivre…
Blackwater 1 La crue
★★★
Michael McDowell, traduit de l’anglais par Yoko Lacour et Hélène Charrier, Alto, Québec, 2022, 248 pages
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