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Casser le moule

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Pour faire face au vieillissement la population et à la dévitalisation économique de nos régions rurales, il existe peut-être des solutions. Parmi celles-ci : « Le territoire rural ne doit plus être la chasse gardée des productions agricoles », estime .

Sous la forme d’un sur l’occupation du territoire et la ruralité, Rapailler nos territoires est un véritable cri du cœur en faveur de la dignité humaine et de la ruralité, « cet immense glacier qui recule au fur et à mesure que la ville gagne du terrain ».

Un premier — qui ne sera pas le dernier, un autre étant déjà en préparation — que Stéphane Gendron nous invite à lire comme la longue narration du film documentaire qu’il aurait aimé réaliser sur l’occupation de notre territoire. Un plaidoyer pour la mixité sociale et la cohabitation dans nos campagnes, seuls moyens selon lui d’assurer la survie de notre ruralité.

Pour nourrir sa réflexion, l’homme dit s’être appuyé sur son expérience personnelle. « Depuis quatre ou cinq ans, depuis que j’ai quitté la vie publique folle, je vis à l’heure du temps. On est dans une autre dimension », raconte-t-il en entrevue. Au rythme des éléments et du passage des saisons, celui des oiseaux et de la végétation. « J’ai “reconnecté” avec la ruralité de cette façon-là. Et avec la crise climatique, j’ai remarqué que notre mode de vie rural est lui aussi bousculé, perturbé. »

Né en 1967 à Saint-Jean-sur-Richelieu, fils d’un bûcheron originaire de Saint-Octave-de-l’Avenir en Gaspésie — un village fermé par le

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