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Jean-Louis Tripp | Le petit frère : vivre après la mort

Paru en premier sur (source): journal La Presse

On connaît Jean-Louis Tripp au Québec pour la série Magasin général, qu’il a cosignée avec Régis Loisel. Il poursuit avec Le petit frère un « puzzle autobiographique » amorcé en 2017 avec Extases. C’est un autre pan de sa vie intime qu’il livre ici : la mort et le deuil de son frère Gilles, fauché à 11 ans, alors que le bédéiste avait 18 ans.

Publié à 10h00 ✓ Lien copié La Presse

Jean-Louis Tripp vient de poser sa valise chez son frère Dominique, à Toulouse, lorsque La Presse le joint. Le bédéiste, qui vit au Québec la moitié de l’année, a entrepris il y a un mois une tournée de promotion pour son dernier livre, Le petit frère, pavé de près de 350 pages où il raconte la tragédie qui a frappé sa famille à l’été 1976 : son frère Gilles a été happé par un chauffard sur une route de Bretagne.

Il en a pour des semaines encore à parler de l’ouvrage au mouvement soigné, qui traduit avec acuité les émotions qu’on traverse lorsqu’on est propulsé dans le deuil : la douleur, la tristesse, l’état cotonneux dans lequel on se trouve, l’impression que le temps s’est arrêté et que la vie ne pourra pas reprendre son cours.

« Je suis un peu dépassé par la vague », admet le bédéiste. Le petit frère suscite une forte réaction depuis sa publication en France, en mai. Même pour Magasin général, qui fut un grand succès, il n’a pas connu un tel engouement. Il s’étonne encore de la quantité de messages qu’il reçoit, des gens qui lui font part de leur douleur ou lui racontent combien ils ont été touchés

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