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«L’eau de toutes parts»: dans l’atelier de Leonardo Padura

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Il est surtout connu pour la série de polars à succès mettant en vedette Mario Conde dans lesquels, depuis 1991 et en neuf tomes, il tisse une chronique vivante de la société cubaine contemporaine.

Et pour plusieurs, cet écrivain né en 1955 à La Havane dans le quartier de Mantilla — où il habite toujours — est le plus grand écrivain cubain de sa génération. L’amplitude de son oeuvre et son humanité complexe en font foi.

Souvent, raconte Leonardo Padura dans l’un des textes autobiographiques de L’eau de toutes parts, un recueil un peu disparate de textes inédits en français, des journalistes étrangers lui demandent pourquoi il a choisi de demeurer à Cuba, alors qu’il aurait sans doute pu faire le choix de vivre ailleurs.

Poser cette question, c’est ne pas avoir compris que l’île est sa matière première. « Je suis un écrivain cubain qui vit et écrit à Cuba parce que je ne peux ni ne veux être autre chose, et que malgré les difficultés les plus diverses, j’insiste, j’ai besoin de Cuba pour vivre et écrire. » Pour continuer à vivre auprès de ses nostalgies, de ses souvenirs et de ses frustrations.

Rien d’étonnant, ainsi, à ce que l’écrivain vive toujours dans la maison où il est né, en périphérie de La Havane. Le même quartier « sans charme particulier » et loin de la mer où son père, son grand-père et son arrière-grand-père ont aussi vu le jour.

Prison sans barreaux  

Île à la fois favorisée et malmenée par l’Histoire,

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