Passer sa retraite en Irlande, c’est le bonheur. C’est du moins ce que se dit Cal Hooper, ancien policier du Chicago PD qui se retrouve là, presque sur un coup de tête, au moment d’un divorce mal (di)géré couplé à un ras-le-bol de crimes violents. Et le voilà donc dans un coin perdu de la lande irlandaise, près du petit village d’Ardnakelty : seul, au bout du monde.
Hooper s’installe lentement et se lie avec ses rares voisins, dont l’énigmatique Mart, un personnage étonnant qui sait tout sur tout le monde… lui y compris. Il se met aux habitudes du coin — pub, musique irlandaise, crus locaux — tout en retapant, une pièce à la fois, la maison abandonnée qu’il vient d’acheter. Cal se gave du paysage aussi, bucolique à souhait, sauvage même… mais son instinct de flic lui dit qu’il est surveillé.
En fait, on découvrira qu’il l’est doublement. Par un peu tout le monde, on s’en doutait puisqu’on se méfie partout des étrangers, mais aussi par un gamin du coin, Trey. Ils mettront un peu de temps à se faire confiance puis Trey demandera carrément au policier à la retraite de retrouver son frère aîné, Brendan, disparu sans laisser de traces depuis quelques mois.
Un lien très fort s’établit rapidement entre les deux écorchés ; l’ancien policier se mettra bientôt à se renseigner discrètement et découvrira un tas de choses pas claires. Avec lui, on apprend que Trey et son frère font partie d’une famille de parias rejetée par
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