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«Jack»: seuls au monde

Source : Le Devoir

et ont tous deux un pasteur, mais rien ne les prédestinait à se rencontrer à Saint-, Missouri. Natif , Iowa, il a quitté l’université, est sans emploi, parfois sans domicile fixe, boit, ment, vole et a fait de la prison. Née à Memphis, Tennessee, elle enseigne l’anglais au secondaire, vit en colocation avec une collègue et on lui donnerait le bon Dieu sans confession. Tous deux s’aiment, mais leur union est interdite, car dans l’Amérique de l’après-guerre, un Blanc n’a pas le droit de prendre une Noire pour épouse.

« Je n’ai jamais vu un homme blanc tirer aussi peu de bénéfices du fait d’être un homme blanc », lui dira Della. « Une femme qui a autant d’opportunités qu’elle a également des obligations importantes », dira d’, pasteur noir en qui Jack, fils prodigue, cherche un père de substitution.

En 2020, à la sortie de la version originale de Jack , , critique du Guardian, avait qualifié ce quatrième tome du cycle entamé avec Gilead, lequel avait valu à le Pullitzer en 2005, de « romance calviniste ». Quiconque s’intéresse peu ou prou à la religion aurait toutes les raisons de laisser Jack prendre la poussière sur l’étagère. Or, il risquerait de passer à côté d’un personnage évoquant — le meurtre en moins — le tourmenté Raskolnikov de Crimes et châtiments.

Il lui faudra s’armer de patience pour aller à sa rencontre, ou renouer avec lui, dans cette sorte d’antépisode des livres Gilead, Chez

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