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Décès du poète et éditeur Alain Horic

Source : Le Devoir

Arrivé à en 1952, à l’âge de 23 ans, l’éditeur et poète bosniaque Alain Horic s’impose rapidement dans le milieu littéraire québécois, notamment en devenant dès 1955 un proche collaborateur de (1928-1996), qu’il rencontre par l’entremise d’Andrée Maillet, aux éditions de l’Hexagone.

En 1961, il rejoint Miron, Paul-Marie Lapointe, Louis Portugais et Michel van Schendel à la direction de cette maison initialement dédiée à la . À partir de 1964, Miron et Horic en sont les seuls directeurs.

Dès 1981, à la retraite de Miron, Horic en tient seul les rênes jusqu’à sa vente à Sogides en 1991, puis dirige le comité d’édition de 1991 à 1996. Il a également remplacé Gérald Godin à la revue Parti pris lorsque ce dernier avait fait le saut en politique en 1976 et a contribué, toujours avec Gaston Miron, à la fondation des Herbes rouges, maison d’édition de François et Marcel Hébert, en 1978.

Le parcours du combattant  

Né le 3 janvier 1929 dans le village de Kulen Vakuf, aujourd’hui dans l’actuelle Bosnie-Herzégovine, de parents commerçants, Alain Horic a 16 ans lorsqu’il quitte son pays pour rejoindre la Légion étrangère, juste après la Seconde Guerre mondiale. Déployé en Indochine, celui qui a appris le français durant son cours classique obtient le grade de caporal à l’école des sous-officiers. Par la suite, il est envoyé au dépôt de et obtient sa citoyenneté française.

En mars 1951, il s’installe à où il est embauché à l’usine Citroën, et devient étudiant libre

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