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Splendeur et décadence du clan Targaryen

Source : Le Devoir

La huitième et dernière saison du Trône de fer (V.F. Game of Thrones) a déçu plusieurs des plus ardents admirateurs de l’univers médiéval de George R. R. Martin ; certains bouderont peut-être la nouvelle production de HBO, La maison du Dragon (V.F. House of the Dragon). Quel dommage ce serait, car cette adaptation déclinée en dix épisodes du roman Feu et Sang, laquelle nous plonge à l’époque du roi Viserys 1er Targaryen (Paddy Considine), soit quelque 200 ans avant l’époque du Trône de fer, s’avère tout aussi captivante, somptueuse et spectaculaire.

Dès le premier épisode, Miguel Sapochnik, l’un des quatre réalisateurs de la série, donne le ton par sa mise en scène ample qui tire profit des paysages majestueux et des décors fastueux, où l’on reconnaît avec l’impressionnant trône de fer et l’arbre-coeur aux yeux sanglants. Si certaines coiffures font tiquer, dont les perruques des Targaryen, les costumes sont une splendeur.

En quelques scènes, le spectateur, bercé par la musique impériale de Ramin Djawadi, se retrouve en terrains connus : vertigineuses chevauchées à dos de dragon, conseils tendus où l’on fomente alliances et trahisons, combats à l’épée où gicle le sang à profusion, joutes équestres qui tournent en boucherie, orgies et beuveries à volonté. Comme quoi les moeurs changent peu d’un siècle à l’autre.

Univers violent et décadent dominé par les hommes depuis des générations, La maison du Dragon ne fait pas de cadeaux à ses personnages féminins. Ainsi on assiste à la déception de la princesse Rhaenys Velaryon (Eve Best), épouse du

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