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«Un pays meurt quand il cesse d’écouter sa jeunesse»

Source : Le Devoir

En juin 2020, après plus 30 ans de militantisme pour la cause environnementale, Karel Mayrand tirait sa révérence, quittant son poste de directeur général de la Fondation David Suzuki pour le et l’.

Les plus cyniques pourraient croire que le militant avait perdu espoir, quittait avec dépit une cause condamnée par un système économique qui sert les intérêts de quelques puissants, rongé par l’impuissance et résigné à sombrer avec toute l’humanité dans le précipice qu’elle s’é à creuser pour elle-même.

« C’est vrai que j’étais très fatigué. J’avais l’impression de porter le sur mes épaules depuis douze ans, et de ne faire que des pas de tortue, affirme le principal intéressé, joint au téléphone par Le Devoir. Je n’étais plus capable de dire aux gens qu’il faut agir pour éviter le pire, alors qu’on a déjà franchi toutes les lignes rouges. Je suis fatigué, mais je n’ai pas perdu espoir. La est là, forte et unie. »

Lorsque des centaines de milliers de personnes ont pris part à la grande marche pour le climat à , en 2019, Karel Mayrand a su qu’il était temps de passer le flambeau à des voix plus fortes, plus radicales. « Pour la première fois, on avait devant nous une génération qu’on n’a pas su proté des impacts des changements climatiques. En se tenant debout, les jeunes nous ont démontré qu’ils étaient prêts à créer le monde de demain. »

C’est pour arroser cette semence d’espoir que le militant a accepté, à l’initiative des éditions

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