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Doit-on se méfier de la bienveillance ?

Paru en premier sur (source): journal La Presse

La bienveillance est à la mode. Avec Douces Amères, À qui profite notre bienveillance ?, la journaliste et éditrice Véronique Alarie tente de comprendre d’où vient cette tendance et comment éviter les pièges afin de profiter de ses bienfaits. Entrevue.

Publié à 10h15 ✓ Lien copié Q : Pourquoi cette injonction à la bienveillance ?

R : J’ai écrit cet pour me libérer d’une certaine pression à la bienveillance, car ce mot est sur toutes les lèvres. S’il revient en force, c’est parce qu’on en avait besoin, la société en avait besoin. Beaucoup de gens récupèrent la bienveillance et vont s’en servir pour avoir plus de pouvoir ou plus d’argent. Or, la vraie bienveillance est désintéressée. Je parle d’une injonction, car la bienveillance est devenue tellement omniprésente que la pression devenait une injonction. Il y a la parentalité bienveillante, le management bienveillant, les politiques bienveillantes, l’autobienveillance… Le titre de travail de mon livre était « La tyrannie de la bienveillance », mais ça manquait de nuances, car il y a des retombées positives à la bienveillance. Je ne veux pas la discréditer ou la remettre en question, car je tente de l’appliquer dans ma vie et je crois en ses bienfaits.

Q : Doit-on se méfier de cette bienveillance omniprésente ?

R : La bienveillance peut être instrumentalisée, car elle peut être rentable. Il y a une bienveillance qui accélère la productivité. Le management bienveillant, c’est très bien. On est tous favorables au fait de pouvoir travailler dans les meilleures conditions, avec empathie et reconnaissance. Mais quand on voit des ouvrages qui ont pour titre Le management bienveillant, accélérateur de performance ou

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