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À l’ombre des cathédrales avec Bruno Pelletier

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« Il y a des personnalités qui sont nées pour être des stars. , j’ai vite compris que j’étais fait pour exercer le métier, mais que je vivais mal avec la célébrité », nous un ouvert et vulnérable, qui se prête au jeu la biographie, dans une série d’entretiens qu’il a eus avec . À l’occasion de la parution de Bruno Pelletier. Il est venu le temps…, l’a rencontré dans un café de la rue Saint-Denis.

Dehors, la symphonie de la voirie déployait les aigus de ses scies à béton, le tapage de ses marteaux-piqueurs et les cris de ses travailleurs, tandis qu’à l’intérieur, le café s’ébrouait doucement, prêt à attaquer la cohue de l’heure du dîner. Bruno Pelletier, le sourire radieux, d’emblée loquace et curieux, semblait heureux de partager ce vertigineux saut dans 40 ans de carrière et 60 ans de vie.

Il aura fallu que Samuel Larochelle emprunte quelques détours pour convaincre l’artiste, « solitaire, discret et pudique », de son propre aveu, d’embarquer dans le projet : « On s’est rencontrés une première fois il y a trois ans. Samuel m’a posé des questions étonnantes pour un journaliste. Des questions plus techniques sur la musique. Ça m’a surpris. De fil en aiguille, l’angle a changé, on s’est retrouvés sur un autre terrain, et j’ai été prêt à laisser de côté un peu mon côté pudique. »

La biographie, organisée dans un format questions / réponses, recense 14 entretiens, mais en réalité, il y en a eu bien plus. L’interprète le plus

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