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Robert Lalonde revisite les derniers jours de Virginia Woolf

Source : Le Devoir

ne pourrait situer exactement le jour où il est tombé amoureux de . D’abord ébloui par ses romans, il s’intéresse depuis plusieurs années à son journal intime, qu’il emporte toujours avec lui pour y trouver la sagesse ou l’inspiration.

«Virginia m’a toujours semblé une figure emblématique de l’écrivain en général ; quelqu’un qui est obsédé par son travail et qui a l’impression d’avoir sans cesse rendez-vous avec l’échec. Je suis fasciné par son point de vue sur l’écriture féminine, par son acharnement à poursuivre son oeuvre malgré ses détracteurs et malgré les embrouillages de sa pensée, par sa séduisante folie. En réfléchissant à son incapacité à réaliser ses ambitions littéraires, elle en crée de nouvelles, de prodigieuses réussites.»

Avec Un petit trottoir surplombant l’abîme, présenté au Festival international de la littérature, Robert Lalonde propose la mise en lecture d’un texte de théâtre original, qui raconte les quelques jours précédant le suicide de la grande écrivaine.

On se retrouve en 1941, en pleine Deuxième Guerre mondiale. Virginia Woolf est harcelée par la passion-torture que lui fait éprouver son travail. Sous les sifflements des Stukas allemands, lors d’une partie de pétanque dans son jardin, elle se remémore divers épisodes de sa vie, impliquant son mari, Leonard, sa soeur Vanessa et sa prétendue maîtresse Vita Sackville West.

«Virginia Woolf a subi toutes les ironies de son époque. Elle était conspuée par les critiques masculins. Ça n’a aucun sens de se faire dire par le Times que vous êtes ennuyeuse

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