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Née à Montréal, Anna Babi est diplômée en cinéma du cégep de Saint-Laurent et étudie en littérature et en histoire à l’Université McGill. Depuis près de 10 ans, elle est également comme comédienne pour la télévision et le cinéma. La poésie est pour elle un outil précieux qui lui permet de se réapproprier son univers et de se réconcilier avec l’envie de création. Vivarium, qu’elle publie sous pseudonyme, est son premier livre et marque un tournant dans sa carrière artistique puisqu’il s’agit aussi de son premier projet personnel.
Comment s’est déroulée la création de ce livre ?
Je n’avais jamais écrit de poésie avant, et c’est un médium que je connaissais très peu. Puis j’ai suivi un atelier de poésie à McGill pour lequel j’ai dû commencer à écrire. Après avoir commencé, c’est comme si quelque chose en moi s’était ouvert. J’ai écrit mon recueil en une année, obsessivement, puis je l’ai retravaillé avec ma maison d’édition pendant six mois. La création du livre a été assez facile, même si elle était intense émotivement : c’est comme si elle s’imposait, que je n’avais pas le choix.
Que souhaitez-vous que les lecteurs retiennent de votre livre ? Quel message vouliez-vous faire passer ?
J’ai voulu écrire un livre pour que les filles se sentent moins seules. Je voulais écrire ma réalité de fille et rejoindre les autres, je veux que mes lectrices sentent que nous sommes une sororité. J’ai voulu aussi m’adresser à celles à qui je ne pourrai jamais parler.
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