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«Niagara», Catherine Mavrikakis

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« Tout coule… et on ne se baigne jamais dans les mêmes chutes. » Dans , , ou une narratrice avec qui elle partage un certain nombre traits et d’obsessions, part sur les traces du souvenir de sa mère morte. Une femme avalée par la maladie d’Alzheimer, qui « a chuté dans les chutes » avant de se retrouver, goutte d’eau, allez savoir comment, à descendre le Mississippi. Des chutes du Niagara — métaphore du temps qui passe — jusqu’à La , de Saint-Louis à Memphis, dans une sorte de road trip imaginaire « pour embrasser la grandeur du continent », elle retrace en deuil ce « trajet insensé », croisant les fantômes de Jeff Buckley et de . Un livre porté par un lyrisme sans poésie, où l’ du Ciel de Bay City et de La ballade d’Ali Baba (Héliotrope, 2008 et 2014), née à en 1961, plie le temps et les lois de la physique, interprétant une fois encore sa familiale américaine. Un improvisé qui semble avancer du coq à l’âne, porté par les clichés et les digressions, façon écriture automatique. Bancal et paresseux.

Niagara

★★ 1/2

Catherine Mavrikakis, Héliotrope, , 2022, 180 pages

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