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Denise Désautels présente un extrait de texte à l’invitation de Jean-Paul Daoust.
Photo : Radio-Canada / Christian Côté
Radio-CanadaPublié à 16 h 20
La poète Denise Desautels a écrit une petite page d’histoire lundi à Paris. Elle est devenue la première femme québécoise a remporté le Prix Apollinaire, considéré comme le « Goncourt de la poésie ».
La Montréalaise a été récompensée par le jury pour son recueil Disparaître : autour de 11 œuvres de Sylvie Cotton, publié par la maison d’édition Noroît au Québec.
Avant elle, un seul poète du Québec avait mis la main sur cette prestigieuse récompense. Gaston Miron avait obtenu le prix en 1981 pour son célèbre recueil L’homme rapaillé.
Denise Desautels est une figure bien connue dans le milieu littéraire québécois. L’autrice a publié une trentaine de recueils depuis les années 1970 en plus d’occuper le poste de vice-présidente de l’Académie des lettres du Québec de 1996 à 2002.
Récompensée plusieurs fois au cours de sa carrière notamment par le prix Athanase David en 2009, elle était également devenue, en 2021, la deuxième personne québécoise à faire son entrée dans la collection Poésie de Gallimard, après Gaston Miron en 1999.
Ses recueils L’angle noir de la joie et D’où surgit parfois un bras d’horizon y ont été publiés en février dernier.
Le Prix Apollinaire, fondé en 1941, récompense les meilleurs recueils de poésie avec comme critères principaux « l’originalité et la modernité ». Le prix est remis chaque année lors d’une cérémonie au café Les Deux Magots, à Paris.