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«Roman fleuve»: la croisière s’amuse

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C’est une aventure qui tient de l’épopée. Rien de moins. À l’été 2018, trois amis dans la vingtaine, tous Franciliens, ont entrepris de descendre la Seine, de jusqu’à la Manche, en pagayant à bord d’un « canoë » d’occasion. Une tringle à rideaux en tant que mât, un rideau de douche comme voile et une chaussette sale en guise de pavillon.

C’est Philibert Humm qui consigne après coup, dans Roman fleuve, le «  époustouflant de [leurs] folles tribulations ».

Mais avant d’aller plus loin, peut-être est-il souhaitable de procéder à un avertissement : ce livre — de même que l’article qui en rend compte — peut contenir des traces d’ironie. Et pour plus de sûreté, il faudrait avancer aussi la définition qu’en donne un dictionnaire : « Raillerie consistant à ne pas donner aux mots leur valeur réelle ou complète, ou à faire entendre le contraire de ce qu’on dit ».

Avec ses amis Samuel Adrian et François Waquet (qui voyage, insiste l’auteur, « aussi mal que le maroilles »), respectivement maître écopier et major de l’expédition, le capitaine Humm prend le large. Celui qui préfère l’« emboissonnement » au fouet pour souder sa troupe et faire avancer leur coque de noix, demeure en tout temps lucide : « La pratique du canotage présente un inconvénient majeur : il est nécessaire de ramer pour avancer. »

Après des préparatifs plus que sommaires, dans leur bateau qu’ils baptiseront Bateau — un Coleman 13 qui n’est pas vraiment conçu pour transporter trois personnes —, les trois amis filent sur les eaux sales mais tranquilles de

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