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Publié à 11h00 ✓ Lien copié Superbe BD d’atmosphère
Harlem s’articule autour de la figure de Stéphanie St. Clair, femme gangster d’origine antillaise qui a dominé ce quartier situé au nord de Central Park, à New York, au début du XXe siècle. La BD s’attarde à ce qui grouille autour d’elle : pauvreté, magouilles, luttes de gangs, scène jazz, corruption policière et la loterie qui fera sa fortune. Mikaël mène son récit en restant proche des personnages, qu’il fait vivre dans des compositions visuelles magnifiques, inspirées par les peintres de l’Ashcan School, créant des pages vaporeuses où la matière, la saleté et les bruits de la rue sont superbement évoqués. On attend la suite.
Alexandre Vigneault, La Presse
Harlem, t. 1
Mikaël
Dargaud
64 pages
Une BD tricotée avec les fils du cœur
Catherine Ocelot, bédéiste québécoise à la sensibilité exacerbée, nous a donné en début d’année le magnifique album Symptômes. Elle y explore avec beaucoup de tendresse les liens invisibles qui nous relient les uns aux autres, mais aussi l’impact que ces mêmes liens peuvent avoir sur notre corps. Avec ses traits délicats, Catherine Ocelot nous présente sous forme de tableaux le destin de cinq femmes membres du groupe Solitude anonyme. Les métaphores du corps fascinent la bédéiste. Son travail nous a fascinée tout autant.
Stéphanie Morin, La Presse
Symptômes
Catherine Ocelot
280 pages
Vivre caché
Plus de 15 ans après Gomorra, enquête romanesque dans