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«All Quiet on the Western Front»: cette guerre absurde, mais spectaculaire

Source : Le Devoir

Près d’un siècle après sa parution — et sa première adaptation au cinéma —, le célèbre roman d’Erich Maria Remarque, All Quiet on the Western Front (1929), est de retour sur nos écrans — petits et grands, Netflix oblige — dans une interprétation puissante et horrifiante du cinéaste allemand Edward Berger. L’histoire originale, qui offrait une immersion authentique dans les tranchées de la Première Guerre mondiale, trouve, dans les échos des canons qui grondent aujourd’hui sur le continent européen, une résonance d’une urgence incontestable.

1917. Depuis plusieurs mois déjà, les forces alliées et allemandes mènent une guerre de tranchées peu fructueuse sur le front de l’ouest, qui s’étend de la mer du Nord à la frontière entre la et la . Paul Bäumer (Felix Kammerer, grandiose), un adolescent allemand, ment sur son âge pour s’enrôler avec quelques camarades animés de ferveur patriotique et romantique. En quelques jours, les jeunes hommes sont lancés sur le champ de bataille avec un équipement médiocre, un entraînement minimal et les uniformes de soldats qui y ont laissé leur peau.

Dès lors, tout n’est plus que course pour la survie. Courir, les yeux empreints d’effroi, vers l’avant, ne pas laisser son regard dévier vers les détonations, les corps qui tombent, les amis qu’on laisse derrière. Courir pour quelques oeufs ou un poulet, pour échapper au fusil du fermier. Courir vers la possibilité d’un avenir, même s’il n’est qu’une prison peuplée de fantômes. Les hommes, ici, ne sont que du bétail pour l’ego de

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