Image

Amazone, nouvelle génération

Source : Le Devoir

Elles sont souvent représentées à cheval, cheveux longs et dos arqués, vêtues de longues tuniques et de casques guerriers, une lance ou une épée à la main, prêtes à se lancer à l’assaut. Les Amazones, ces guerrières mythologiques dont la première apparition dans la fiction remonte à l’Iliade d’Homère, autour du VIIIe siècle avant J.-C., ont dans la plupart des variantes du mythe été forcées de se regrouper, de fonder une communauté et de prendre les armes pour se protéger contre l’ennemi ou pour répondre d’une quelconque façon à un manquement des hommes à leurs promesses de protection et de loyauté.

« Quelle que puisse être la raison de la constitution de cette communauté, il n’en demeure pas moins que ce mythe, dans toutes ses variantes, consigne l’inconcevable en offrant le premier exemple d’une communauté de femmes vivant en non-mixité, d’un “gynécée” de figures puissantes et émancipées des lois des hommes », écrit Pascale Joubi, docteure en littératures de langue française diplômée de l’Université de Montréal, dans l’ Amazones modernes et contemporaines. Résistance, combat, pouvoir, publié plus tôt cet automne aux éditions Nota Bene. Il dévoile ainsi un imaginaire qui se veut inspirant et transformateur, ouvrant les yeux sur les possibilités que la culture occidentale, construite autour de l’hégémonie masculine, ne laisse pas advenir.

C’est dans le cadre de sa thèse de doctorat que Pascale Joubi s’est intéressée à la figure de l’Amazone et à ses manifestations contemporaines dans la littérature et les arts. « Dans mon mémoire de maîtrise, j’ai travaillé

[...] continuer la lecture sur Le Devoir.

Laissez un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *