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Amélie Nothomb ajoute une pierre à sa légende japonaise avec une série audio

 

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L’écrivaine racontera des mythes japonais sur la plateforme d’Amazon Audible.

Photo : AFP/Getty Images / Joel Saget

Amélie Nothomb revient de temps à autre au et sur sa passion pour le pays de sa petite enfance. Cette fois, c’est dans une série audio sur les mythes japonais, où elle ajoute une pierre à sa propre légende.

Japon, les fleurs d’un monde flottant avec Amélie Nothomb est une série d’Audible, en dix épisodes d’une demi-heure, qui sort mercredi.

Cette filiale d’Amazon décrit une plongée dans la voie des kamis, dans le shintoïsme, la voie du bouddhisme et du zen, la voie des samouraïs et la voie des arts.

Un an après un autre semblable sur les mythes de la Divine Comédie, le projet a passionné l’autrice de Stupeur et tremblements (1999). Elle y revisite nombre d’aspects de l’imaginaire nippon.

Le Japon, lieu intime d’Amélie Nothomb

Il y a aussi énormément de souvenirs de ma petite enfance. Le Japon, c’est ce que j’ai de plus intime, explique-t-elle dans un entretien avec l’AFP.

Comme le dit la Belge dans le premier épisode : Je me suis très longtemps crue japonaise. C’était une conviction profonde. […] Le choc fondamental de ma vie a consisté à être arrachée à cet univers parfait, à l’âge de 5 ans. […] Je l’ai vécu comme un accident métaphysique, une blessure qu’il faudrait réparer un jour.

Comme elle l’a raconté dans le roman autobiographique Ni d’Ève ni d’Adam (2009), son japonais est largement resté coincé à ce stade de la petite enfance.

Je suis une analphabète japonaise. C’est une langue que j’ai très bien parlée, même si elle a beaucoup reculé. Je sais qu’elle est toujours là. Mais j’ai raté les fameuses années où on apprend l’écriture, explique-t-elle.

L'autrice belge Amélie Nothomb au micro de Catherine Perrin.

Amélie Nothomb a toujours été inspirée par le Japon.

Photo : Radio-Canada / Radio-Canada/Olivier Lalande

Sa connaissance des mythes japonais mêle donc recherches livresques et sensibilité enfantine. Comme quand elle reprend et développe cette définition entendue de son ancienne gouvernante, qui, à la question de ce qu’était le shintoïsme, lui a répondu : : tout ce qui est beau est Dieu”,”text”:”a répondu: tout ce qui est beau est Dieu”}}”>Tout ce qui est beau est Dieu.

Il est absolument certain que toutes ces nouvelles connaissances engrangées vont germer. Mais il est difficile de vous dire comment elles vont germer. Il va certainement en ressortir quelque chose, promet la romancière.

Son dernier voyage dans l’archipel avait donné un livre un peu à part dans son œuvre, La nostalgie heureuse (2013). Elle y racontait le tournage d’un documentaire réalisé par celle qui est aujourd’hui la coautrice de ces Fleurs d’un monde flottant, Laureline Amanieux.

Je n’y suis plus retournée depuis plus de dix ans. Mais, ô , je vais y retourner pour le plaisir, dévoile la dame aux chapeaux noirs. Ce sera à la fin du mois de mai.

Avec les informations de Agence -Presse

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